Nous sommes le samedi 20 juin, les 75 cyclos inscrits dans le sens Thonon-Menton dont 10 sur l’aller et le retour se retrouvent à la sortie de Thonon au camping de Saint Disdille qui est notre base naturelle pour nos rassemblements cyclos, les cyclos qui arrivent parfois de très loin, prennent d’abord possession de leur mobil home puis se retrouvent pour la distribution du fameux maillot des grandes Alpes, du road book, de la plaque nominative, du sac personnel + le cadeau offert par les pâtes Alpina, viens l’heure du briefing avec présentation des 12 membres du staff dont le fameux mécano instructeur ERIC, le toubib urgentiste JACQUES, les indispensables KINES qui se tiennent tous les soirs à la disposition des cyclos, Bien sûr le spécialiste de la logistique PATRICE est présent de même que notre bagagiste pro : OLIVIER, et notre fidèle parmi les fidèles : ROBERT et son fameux balai qui ferme la route, tout cela se déroule sous l’œil de la caméra vidéo d’ OLIVIER qui ne rate pas une image originale et qui prépare le montage vidéo de l’épreuve qui sera prêt à la fin du mois de septembre, on parle aussi du parcours de la route des grandes Alpes découpé en 6 étapes, on présente l’étape du dimanche
Après un apéro bien convivial et une pasta party offerte par l’OT de Thonon les Bains, tout le monde part se reposer en attendant le départ de la 1ére étape du
Dimanche 21 juin de Thonon les Bains à La Giettaz : 115 km pour 2660m+
Etape 1
Rassemblement devant le Km 0 qui symbolise le vrai départ de la route des grandes Alpes, le celui-ci est donné à 8h30 pour rouler en direction du col des Gets à 1163m au km 40, l’allure est soutenue et les quelques invités inscrits pour l’étape du jour ont du mal à suivre le groupetto, descente vers Taninges, légère remontée vers Chatillon puis 8km de descente assez roulante jusqu’à Cluses qu’il faut traverser sans se perdre…et nous ne constaterons aucune perte au 1ER ravitaillement du Reposoir au km 73,5, ici les choses sérieuses vont commencer puisqu’il va falloir escalader les 7km redoutables du col de la Colombière avec un pourcentage à 12% sur les 2 derniers km, tout le monde passe mais beaucoup s’en souviendront…puis on se laisse descendre jusqu’au Chinaillon, on pédale un peu ensuite pour arriver très vite au pied du dernier col de cette 1ére étape : le col des Aravis avec ses 450m de D+ pour 8km, pente moyenne à 6% ça passe…même en 3éme col, nous sommes dans le pays du reblochon, il fait plutôt beau et tout va bien, l’accueil au centre Jeanne d’Arc est toujours identique, nous sommes un peu chez nous, les 5 Kinés installent leur tables, le mécano démonte, répare, règle et explique, toujours en présence d’un public de cyclos admiratifs, il faut parfois prendre son ticket pour l’approcher…
Etape 2
Puis vient l’heure du briefing qui finalement se déroulera dehors sous les derniers rayons du soleil et sous l’œil de la caméra d’Olivier mais aussi de l’équipe de professionnels qui tourne un film sur cette 10éme édition, on en reparlera
2éme étape : LA GIETTAZ-VAL D’ISERE : 110km pour 3150m+
Départ matinal pour les moins rapides, un peu plus tardif pour les autres, 3 groupes classés par niveau, en fonction de la 1ére étape se présentent toutes les ½ heure sur la ligne de départ à la Giettaz, 7km de descente jusqu’à Flumet, on passe sur le pont de l’Arly pour aussitôt réattaquer la montée de 14km du col des Saisies qui démarre assez forte pendant les premiers km puis la pente se radoucit ensuite avec même une petite descente à mi col, voilà les cyclos au col des Saisies, ils traversent la station pour redescendre les 16km puis les 2km de plat qui les amènent à Beaufort, cette année pas de dégustation de fromage devant la cave coopérative, par contre le fromage Beaufort est présent sur tous les ravitaillements, quel luxe !!! à la sortie du village de Beaufort il faut attaquer les 20 km d’ascension jusqu’au col du Cormet de Roseland qui culmine à 1968m, la montée n’est pas facile, toutefois les 6 derniers km se déroulent au milieu des Alpages surplombant le lac du barrage de Roseland, nous voilà au col ou est dressé le ravitaillement dans un cadre grandiose, puis c’est 20 km de descente jusqu’à Bourg St Maurice avant de réattaquer les 31 km pour 1000m de dénivelé de plat montant puis une alternance de montée et de quelques replats qui mèneront à Val d’Isère, montée parfois pénible à cause de la circulation et de la chaleur du début d’après-midi, arrêt au centre de vacances UCPA et de l’hôtel de la Toviére
On se retrouve tous au bar de l’UCPA pour l’apéro offert par l’OT de Val, c’est très sympa
Etape 3
3éme étape : VAL D’ISERE-SERRE CHEVALIER : 154km pour 3240m+
C’est l’étape des GRANDS COLS avec le col de l’Iseran qui culmine à 2764m et le col du Galibier à 2642m, départ matinal pour escalader les 15,5km de montée sous la pluie, puis le brouillard pour finir les 3 derniers km sous la neige et le passage du col sous un vent glacial, il fait froid, très froid au sommet du col, il est 9h du matin, tout est fermé et les véhicules de l’organisation sont pleins à craquer…il faut donc vite redescendre de l’autre côté pour ceux qui n’ont trouvé place dans un fourgon, la neige reste sur la route sur le 1er km de descente, les mains sont gelées et le freinage est presque impossible, heureusement une petite accalmie permet aux cyclos de remonter plus bas sur le vélo et de descendre jusqu’à Bonneval ou les attend une salle mise à la disposition de nos cyclos par l’OT de Bonneval sur Arc, de plus le café et le thé chaud sont servis à volonté, quel soulagement et un immense MERCI à l’OT de Bonneval pour son accueil.
La pluie s’est arrêtée les 75 cyclos sont tous repartis de Bonneval pour rouler jusqu‘au fort de l’Esseillon ou chaque année un somptueux buffet est offert par le centre UCPA de la Norma, puis c’est une partie assez roulante qui mènera les participants à St Michel de Maurienne au pied du col du Télégraphe puis du Galibier ou le soleil est revenu, ce fut une journée dont on se souviendra , les derniers cyclos sont arrivés à Serre Chevalier à l’heure du repas du soir et tout le monde est reparti le lendemain matin
Le soir nous accueillons notre parrain Bernard Thevenet qui participera à l’étape qui arrivera à Pra loup
Etape 4 : SERRE CHEVALIER-BARCELONNETTE- PRALOUP : 112km pour 2350m+ puis 23km pour 480m+
5km de plat descendant avant d’attaquer la première difficulté : Le col de l’Izoard et ses 1150m + , la montée difficile commence à la sortie de Cervières, il reste 9km pour atteindre le col et la pente se raidit au fur et à mesure que l’on s’approche du refuge Napoléon situé juste sous les derniers virages, une fois au sommet belle et rapide descente de 15km pour arriver dans le vallon du Guil et rouler en plat descendant jusqu’à Guillestre ou se trouve le traditionnel ravitaillement devant l’office de tourisme, puis se présente les 19km du col de Vars avec les 12 premiers qui sont assez difficiles jusqu’à l’entrée des différents villages de la station de Vars, la fin est plus facile, belle descente rapide jusqu’à St Paul en Ubaye, plus roulante ensuite pour arriver à Jausiers au pied de la Bonette, puis 8km plus loin c’est la 1ére arrivée de cette 4éme étape à Barcelonnette, on se ravitaille, certains en profitent pour se reposer un peu avant la montée finale en compagnie de Bernard Thévenet qui a escaladé auparavant le col de Vars, dommage tous les cyclos ne sont pas encore arrivés, mais il faut repartir à cause des impératifs horaires, c’est donc un groupe d’environ 30 cyclos qui vont encadrer Bernard Thévenet sur les 10 km qui mènent à la station de Pra loup, Michel le directeur du centre d’oxygénation qui nous loge à Barcelonnette nous accompagne, la grimpée se monte tranquille avec notre Bernard bien placé au milieu du groupe, on fait une halte symbolique sous l’arche située à 1km de l’arrivée à la gloire de Bernard Thévenet, puis c’est le final, nous rentrons dans la station de Praloup et Bernard en profite pour placer un démarrage, sous l’œil des caméras, qui le propulsera en tête jusque sous la banderole d’arrivée, encore une belle victoire pour lui et tous ses accompagnants, un pot d’accueil est offert par l’OT de Praloup, puis tout le monde redescend sur Barcelonnette retrouver le reste de la troupe
Ce fut un moment fort de notre traversée et Bernard Thévenet a beaucoup apprécié cet effort collectif 40 ans après avoir pris le maillot jaune à Eddy Merckx « le cannibale »
Michel le directeur du centre nous offre l’apéro sur sa verte pelouse et nous en profitons pour faire le briefing du lendemain alors que les Kinés massent encore…
Etape 5 : BARCELONNETTE-VALBERG : 77km pour 2100m+
C’est l’étape courte de cette grande traversée des Alpes, toutefois 2 beaux cols sont au programme avec sans doute l’un des plus beaux cols : La Cayolle et son cadre sauvage et magnifique, sa route étroite et sa montée progressive vers les sommets à 2338m, le plus facile des grands cols avec ses 28km pour 1200m de dénivellation positive avec toutefois un final de haute montagne, une fois le col franchit, c’est une longue descente jusqu’à Guillaume, arrêt obligatoire au ravitaillement offert par l’office de tourisme avec dégustation de la spécialité locale .
Il reste 14km de montée avec presque 900m de D+ pour rejoindre la station de Valberg, ils passeront tous par Péone en choisissant une route un peu plus ombragée et moins roulante que l’autre route, de plus Péone est un ravissant petit village qui mérite qu’on y passe, l’arrivée de l’étape à l’entrée de la station de Valberg devant l’hôtel le Chastellan.
Lors de cette 5 éme étape plusieurs variantes ont été proposées dont celle par la Cime de la Bonette qui culmine à 2802m, sa longue descente jusqu’à St Sauveur sur Tinée et sa redoutable remontée du col de la Couillole pour arriver à Valberg,
D’autres cyclos ont préféré passer par le col des champs mais le col d’Allos étant fermé, ils ont donc fait un aller et retour sur ce col, à déplorer la seule chute sérieuse dans la descente du col des champs de notre fidèle Guillaume évacué par hélicoptère, heureusement plus de peur que de mal, Guillaume va bien.
Le staff et quelques cyclos iront dormir dans un gîte à la sortie de Valberg, l’année prochaine tout le monde dormira sur place, c’est beaucoup plus simple…
Etape 6 : VALBERG-MENTON : 134km et 2770m+
Traversée de la station de Valberg puis descente facile sur 6km jusqu’à Beuil, puis une remontée sans difficulté pour atteindre le col de la Couillole, prudence dans la descente qui fait descendre jusque dans la vallée de la Tinée à 500m d’altitude, 4 km plus loin il faut rattaquer les 16km du col St Martin pour un peu plus de 1000m de D+ ce col pas facile est très régulier avec un bon pourcentage dans les premiers lacets, ensuite descente sur St Martin de Vésubie, l’une des capitales du trail, puis 15km de plat descendant jusqu’au pied de la dernière difficulté de cette cyclo des grandes Alpes avec la montée du col de Turini .
Tout le monde se regroupe à la Bollène Vésubie pour le fameux ravitaillement offert par l’OT de la Bolléne, il fait beau et chaud, on prend des photos, on se sent bien et on attend les derniers pour repartir tous ensemble à l’assaut du Turini et ses 13km pour presque 1000m de D+, pas facile le Turini, ils sont tous partis, certains vont vite, d’autres un peu moins mais tous admirent le paysage assez grandiose de ce col rendu célèbre par le rallye automobile de Monte Carlo, les plus rapides mettront à peine plus de 50 minutes pour atteindre le col, une petite collation au sommet et ça repart pour le final, attention à la descente assez difficile de ce col de Turini, 2éme regroupement pour certains à Sospel avant d’attaquer le dernier col du Castillon et ses 7km pour 350m+, on roule ensemble, on en profite pour faire des photos, une bonne ambiance règne sur cette dernière étape avant la descente finale sur Menton puis tout le monde se retrouve à Azureva, après avoir escaladé une dernière grimpette pour mériter un buffet somptueux proposé à tous les participants, petite virée au bord de mer, bain de foule, puis remise des diplômes et du petit cadeau surprise, accueil le samedi soir des 60 cyclos dont 10 féminines qui vont faire en vélo le retour de Menton à Thonon avant de remonter en autocar le dimanche matin pour Thonon
Bien sûr le groupe des Aller et Retour reste présent sur le vélo pour accompagner les nouveaux partants qui ont choisi de partir de la Méditerranée pour atteindre les rives du lac Léman
---------------------------
Retour Vers Thonon
----------------------
Etape 7 : MENTON-ISOLA (village) : 115km pour 3265m+
C’est une étape difficile avec ses 3 cols dont le Turini et ses 25km de montée
Quelques changements au niveau du staff, Eric le mécano nous quitte, il sera remplacé par Philippe qui travaille en temps ordinaire avec la Française des jeux, chez les Kinés seul Patrick reste pour la 2éme semaine il accueille donc l’équipe de Xavier le plus fidèle d’entre tous, Patrice, Jacques, Robert et Olivier le caméraman nous quittent aussi, ils sont remplacés par Odile à qui on souhaite la bienvenue, Daniel et FX.
Départ groupé du bord de mer à hauteur du casino de Menton, les cyclos remontent l’avenue principale qui passe devant le palais de l’Europe, puis très vite la route se met à grimper les 700m du col de Castillon sur environ 10km, une bonne entrée en matière, courte descente sur Sospel avant de grimper le col de Turini avec des passages à 8-9%, c’est un beau col dans un décor très sauvage, une fois au sommet on se laisse descendre jusqu’à la Bollène ou se trouve le 1er ravitaillement offert une nouvelle fois par l’OT , au bas de la descente de La Bollène, il faut rattaquer la longue portion de 12km pour 460m de D+ de route en plat montant qui conduit à St Martin de Vésubie, puis escalader les 7km de montée à 8% du col St Martin, belle descente de presque 20km, puis on remonte la vallée de la Tinée en passant à St Sauveur et 14 km plus loin on arrive au village d’Isola (hors route des grandes Alpes) pour être hébergé au centre de vacances « Le Foëhn » ou nous sommes toujours fort bien accueillis, la municipalité nous offre toujours le verre de l’amitié, moment trés convivial.
Etape 8 : ISOLA-BARCELONNETTE : 122km pour 2930m+
Un certain nombre de cyclos choisissent de passer par la Cime de la Bonette qui culmine à 2802m, la route la plus haute d’Europe, c’est une belle montée depuis Isola avec ses 2000m de D+ sur 40km dont 25 de montée régulière, le cadre est grandiose et la vue magnifique au sommet de la Bonette, de plus une fois au sommet on se laisse descendre jusqu’à Barcelonnette, que du bonheur…pendant ce temps-là les autres qui ont choisi de rester sur l’itinéraire de la route des grandes Alpes sont redescendus à St Sauveur pour grimper les 16km pour 1150m+ du col de la Couillole, c’est un beau col pas facile mais qui passe bien en début d’étape, légère descente jusqu’à Beuil avant de remonter en pente douce jusqu’à Valberg puis d’attaquer la belle descente jusqu’au traditionnel ravito de Guillaume et ses fameuses pizzérades, mais il faut reprendre la route pour grimper le col de la Cayolle qui culmine à 2338m, long cheminement jusqu’à Entraune avant d’attaquer les 15km de montée pour 1100m de D+, c’est un col de haute montagne qui fait « mal aux jambes » mais les derniers km se déroulent dans un décor de rêve, longue descente ensuite jusqu’à l’entrée de Barcelonnette ou tout le monde se retrouve chez Michel ,passionné de vélo, au centre d’oxygénation Jean Chaix, les Kinés s’en donnent à cœur joie…en massant dehors sur la pelouse et le mécano a du boulot, les cyclos se reposent en attendant l’heure de l’apéro offert par Michel.
Etape 9 : BARCELONNETTE-SERRE CHEVALIER : 109km pour 2570m+
A 7h30 du matin les cyclos par petits groupes reprennent la route de l’Ubaye en passant par Jausiers, Saint Paul sur Ubaye puis les 8km pour 650m de D+ , col soutenu avec une pente moyenne de 8%, le décor est toujours somptueux surtout le matin ou la route appartient un peu aux cyclos avec une circulation très fluide, les hauts sommets du massif du Queyras sont encore enneigés et les troupeaux se régalent.
Descente facile sur la station de Vars puis plus rapide ensuite jusqu’à Guillestre ou se trouve le ravitaillement devant l’OT , on ne s’attarde pas trop au ravito, l’IZOARD NOUS ATTEND remontée de la vallée du Guil sur 17km pour 310m de dénivelé puis commence la difficulté du jour avec l’ascension du col de L’Izoard et ses 15km pour plus de 1000m de D+, ce col présente 2 grosses difficultés avec la rampe de Brunissard et ses 11% sur un bon km puis le passage dans la forêt à 9% avant de sortir sur la fameuse Casse déserte, on s’arrête devant la stèle de Fausto Coppi et Louison Bobet, il reste encore 2km à gravir mais le plus dur est fait, on se pose quelques instants au col pour la photo souvenir et on bascule dans la descente très rapide jusqu’à Cervières, puis les portes de Briançon et une remontée facile jusqu’à Serre Chevalier.
Etape 10 : SERRE CHEVALIER- VAL D’ISERE : 154km pour 3570m,
« la grande étape Alpestre »
Il faut partir de bonne heure par groupes de niveau, les premiers partiront à 7H, les derniers patienteront jusqu’à 8H avant de rouler à bonne allure sur les 20km qui mènent au col du Lautaret à 2058m, il reste les 9km pour 600m de D+ et son redoutable dernier km pour franchir le sommet du Galibier sans doute plus facile par le versant sud et de plus en premier col de la journée, tous les cyclos franchissent ce col sous le soleil mais avec la fraicheur matinale, il faut donc bien se vêtir pour attaquer la descente jusqu’à Valloire, remonter les 5km assez roulants du col du Télégraphe, redescendre rapidement jusque dans la vallée de la Maurienne pour commencer « le morceau de bravoure » avec la remontée de toute la vallée de la Haute Maurienne sur ses 60km pour 1200m de D+, heureusement le fameux ravitaillement du fort de l’esseillon (5km après Modane)offert par l’UCPA de la Norma permet de couper un peu la lassitude et une certaine monotonie de cette route du fond de vallée, il faut aussi franchir ce « petit » col de la Madeleine avec quelques passages à 8% , heureusement il n’est pas très long, il reste 13km un peu plus roulants jusqu’à Bonneval ou nous est offert par l’OT un 2éme ravito, c’est super sympa et très apprécié de tous, une fois de plus un immense MERCI à l’OT de BONNEVAL SUR ARC digne de son titre de plus beau village de montagne de France
Il reste les 13,5km de grimpée du col de l’Iseran, ça démarre fort à la sortie de Bonneval puis la pente se radoucit un peu, ensuite montée régulière à 8% avec quelques passages plus roulants avant d’attaquer la partie finale assez redoutable avec les 3 derniers km, et voilà le sommet du plus haut col de cette grande traversée des Alpes : le col de l’ISERAN qui culmine à 2764m, les conditions ne sont pas les mêmes qu’au Galibier, les nuages ont fait leur apparition et on ne s’attarde pas au sommet, la descente de 16km nous amène rapidement à l’entrée de Val d’Isère ou se trouve le centre UCPA, quelle étape !!! certainement la plus dure des 12 étapes de l’aller et du retour de la RGA
Maintenant le plus dur est fait !
Etape 11 : VAL D’ISERE-LA GIETTAZ : 110km pour 2460m+
Très longue descente jusqu’à Bourg Saint Maurice avec quelques passages de tunnels assez délicats parce que non éclairés,puis il faut maintenant gravir « le bastion » du Beaufortain, ce col du Cormet de Roseland qui culmine à presque 2000m, les 20 km de montée pour 1200m+ sont très variables avec une pente douce pour commencer, quelques beaux lacets ensuite sur une route plus étroite, puis les 4 derniers km au milieu des alpages depuis le lieu- dit Les Chapieux qui montent à un bon pourcentage entre 8 et 9%, ravitaillement au sommet du col avec bien sûr dégustation de Beaufort, belle descente ensuite jusqu’au lac de Roseland et 14km pour rejoindre le village de Beaufort au fond de la vallée, certains cyclos remontent par la belle route de Hauteluce, d’autres restent sur la route des grandes Alpes pour grimper les 16km du col des Saisies et ses 950m+, montée régulière avec vue sur le Mt Blanc, traversée de la station des Saisies, puis on amorce une descente limpide jusqu’à Flumet pour remonter tranquille jusqu’à la Giettaz terminus de cette 5éme étape au cœur du Beaufortain
Accueil au centre de vacances Jeanne d’Arc, c’est la dernière soirée qui nous rassemble, on fait la fête avec Aline notre chanteuse talentueuse et le Team Australien fort de 12 personnages qui nous interprètent un sketch à l’Australienne dont on se souviendra, belle soirée animée comme on les aime…
Etape 12 : LA GIETTAZ-THONON LES BAINS : 110km pour 1980m+
Après le Beaufort, c’est le Reblochon…
Départ commun pour tous, même une partie du staff participe, C’est la dernière…et sans doute la plus roulante, sur les 6km du col des Aravis on demande au team Australien « de faire la course en tête », puis c’est au tour de nos 12 féminines, puis aux 8 valeureux cyclos qui ont fait l’aller et le retour, cette montée facile du col des Aravis est magnifique et nous sommes en train de rouler tous ensemble jusqu’à la station du grand Bornand ou de nouveau on donne un second départ cette fois ci plus rapide puisque devant c’est un peu la course jusqu’au col de la Colombière que franchiront en tête le jeune Luxembourgeois Pascal Jodocy suivi de près par Kevin Ovion (petit fils de l’ancien coureur cycliste Régis Ovion qui a brillé à l’ époque de Jacques Anquetil) Xavier le kiné du staff parti bon dernier a une fois de plus montré toute sa facilité sur le vélo en remontant presque tout le monde, chapeau les gars et vive le vélo
Puis c’est la descente rapide sur le charmant village du Reposoir ou se trouve le ravito, puis traversée de Cluses, remontée de la côte de Chatillon et ses 300m+, puis on redescend de nouveau jusqu’à Taninges avant la dernière montée de 11km pour 513m de D+ du col des Gets, reste un final très rapide( surtout lorsqu’on est dans la roue de Pascal Jodocy et de Coljon Carmen (coureurs cyclistes) qui ont roulé comme des pros jusqu’à l’entrée de Thonon) et je me suis collé à leur roues…
Quel accueil devant la mairie de Thonon ou se trouve le Km 0, un super buffet attend l’ensemble des concurrents en musique, nous sommes juste au-dessus du lac Léman que nous dominons, c’est la remise des diplômes en présence de Monsieur le Maire, Mesdames les adjointes et Monsieur le président et Monsieur le directeur de l’office de tourisme, que du beau monde pour assurer un moment tellement chaleureux, chacun y va de son petit mot très enthousiaste, c’est vrai qu’elle est belle cette ROUTE DES GRANDES ALPES, aucun abandon n’est à déplorer, les conditions météo étaient parfaites, que du bonheur pour ce retour à THONON de la 10éme édition
Au revoir et rendez-vous en 2016 du 19 au 24 juin pour la descente vers « la mer promise » de Thonon à Menton
Philippe Delachenal